Historique du skateboard

Appartenant à la famille des moyens de locomotion, ce drôle d’objet a son histoire. Il s’inscrit dans la généalogie des outils que l’homme invente pour rouler, se déplacer mais aussi pour s’amuser, se dépasser.
Il fait partie de l’univers de la glisse, pourtant ses liens de parenté exacts sont souvent difficiles à établir.

Naissance du skateboard

Descendant pour certains du patin à roulettes, pour d’autres du surf (double généalogie entre les roues et la planche), arrivant tout droit des États-Unis dans les décennies 50-60, le skate ne possède pas de date de naissance précise. Assez rudimentaire à ses débuts, il se heurte au béton sans parvenir à le dompter, limitant les circonvolutions des passionnés et la popularité de la discipline.

Innovation technique du skateboard

En 1973, plusieurs innovations techniques transforment le skate et, en peu de temps, il devient un phénomène incontournable, pour preuve les 1.200.000 pratiquants en 1978. C’est la déferlante Skate en France, l’époque de toutes les audaces, de l’invention des figures, des premiers champions mais aussi de la récupération par les médias. Le Skate devient une figure de la ville, on le croise à chaque coin de rue.

Le skateboard au bord de la disparition dans les années 1980

Dix ans plus tard, lorsque les planches disparaissent des bitumes, on assimile un peu rapidement le Skate à un phénomène de mode, une passion éphémère. Due à la saturation du marché ou à l’échec d’une reconnaissance officielle comme sport, la crise s’installe et les adeptes sont de moins en moins nombreux. Pendant ce temps, la fédération continue de revendiquer un statut sportif pour le Skateboard.

La révolution du skateboard

Pourtant, en 1983 une figure relance la discipline ; le ” ollie-air “, dit aussi le Ollie, permet au skater de se décrocher du sol, de flirter avec l’air et ainsi d’affronter les obstacles de la ville. Le moindre élément du mobilier urbain devient alors défi ou support. On skate dans la rue, contre la rue, avec la rue.

Périodiquement annoncée, la mort du Skate n’est toujours pas une réalité. S’il y a des fluctuations, elles sont essentiellement dues au renouvellement des générations car le Skate reste l’apanage de la jeunesse.